Mario : de la NES à la Wii

Mario : de la NES à la Wii

Dans quelques jours maintenant, Mario fera son retour sur Wii avec Super Mario Galaxy 2. L’occasion de revenir sur les différents jeux où il apparait. Histoire de mettre dès le départ les bases, de Jumpman je ne parlerai point et seulement les jeux de plates-formes ayant le plombier comme personnage principal j’évoquerai (point de kart, ni de Yoshi Island). Le tout pour montrer notamment à Sky que Mario a bien changé et que chaque nouvel épisode apporte son lot de nouveautés 🙂 .

Je démarre donc avec Super Mario Bros. sorti sur NES en 1985. Bien entendu cet épisode pose les bases de tous les futurs jeux de la série mais également du genre. D’abord, le niveau ne tient pas sur un seul écran comme c’étaient le cas dans de nombreux jeux du même genre avant, ensuite Mario a la possibilité de courir, de nager. Cette connaissance de la natation donne lieu a des niveaux sous marin où il vaut mieux éviter les poissons qui y trainent.
Heureusement, il est possible de  récupérer des pouvoirs grâce au champignon puis à la fleur de feu. Si vous avez de la chance, c’est l’étoile donnant quelques secondes d’invincibilité qui apparaitra. A la fin de chaque monde, vous affronterez Bowser (boss unique du jeu) puis apercevrez Toad qui vous indiquera que non la princesse est dans un autre château.
Mais l’une des grand forces de ce jeu sont les passages secrets : à l’aide de tuyau, de blocs destructibles, il est possible de sauter un ou plusieurs mondes pour arriver à la fin. De quoi se donner quelques moments de recherche intensifs et de tests de tuyaux !

Vient ensuite une division Japon/Reste du monde avec en 1986 et une évolution directe du premier reprenant le même univers (qui sortira de l’archipel nippon plus tard sous le nom de Super Mario Bros : The Lost Levels) et en 1988 une version directement inspirée de Yume Kōjō: Doki Doki Panic. Pourquoi des versions différentes ? La version japonaise étant beaucoup plus difficile que le 1er, Nintendo Of America pensait qu’elle n’était pas adaptée au public, un lifting d’un jeu sorti est donc proposé en reprenant les personnages classiques de la série.

Étant donné que le jeu n’est pas un Mario à l’origine, les grands classiques ne sont pas présents : pas de tuyaux mais des vases, les ennemis sont détruits grâce à des légumes au lieu de leur sauter dessus. Enfin, il est possible de choisir son personnage entre Mario, Luigi, Toad et Peach chacun ayant une caractéristique propre. Mais ce « hors-série » permettra notamment enrichir le bestiaire des méchants dans le futur.
La vraie suite sortie seulement reprend les mêmes graphismes que le 1er épisode et permet de jouer avec Luigi. En plus des passages secrets tuyautesques habituelles, apparaissent des retours en arrière. Côté items cachés, le champignon, la fleur, l’étoile sont toujours là mais le champi empoisonné arrive. Ajouté à cela des monstres nombreux, des niveaux retords et vous avez, pour moi, le plus difficile de la série.

En 1989, la Gameboy étant arrivée, il lui faut aussi son exemplaire et Super Mario Land débarqua. Assez proche sur le principe des épisodes NES (item, passage secret, …), c’est sur l’environnement (Egypte, Ile de pâques, …) qu’il se démarque ainsi qu’avec des phases de shoot’hem up où Mario pilote avion ou sous-marin. Enfin, c’est la princesse Daisy qui appelle à l’aide cette fois.

La même année, Super Mario Bros. 3 arrive sur NES. Pas mal de modifications cette fois-ci ! D’abord, les graphismes avec un mario plus détaillé, des décors plus fournis. La carte fait ensuite son apparition et avec elle , vous pouvez choisir vers quel niveau vous voulez vous dirigez. Des ennemis (les frères marteaux) se déplacent aussi et peuvent vous défier s’ils croisent votre chemin. De plus, il est possible d’utiliser des items directement depuis la carte, histoire de ne pas commencer forcément en Mario de base. Les maisons de Toad étant disséminées un peu partout pour faire le plein.

Mais c’est aussi une grosse évolution dans le jeu, il est possible de tenir les carapaces des tortues et de les lancer ensuite pour faire un bowling ou découvrir de nouveaux passages secrets. Les transformations de Mario sont beaucoup plus nombreuses : Grenouille, Tanuki, Raton-laveur, Marteau. Chacun ayant un pouvoir spécifique bien entendu et permettant souvent au plombier de découvrir en profondeur un niveau.

En 1991, changement de plate-forme, la Super Nintendo fait son apparition et avec Super Mario World. Le premier Mario auquel j’ai joué, je ne découvrirai ceux de la NES en 1993 avec Super Mario All-Stars et leur versions retravaillées graphiquement.
Console plus puissante oblige, c’est une effusion de couleurs qui éclate sur l’écran, des personnages mieux dessinés. Les bases du numéro 3 sont là et sont améliorés : une carte avec 74 niveaux (et 96 manières de finir ceux-ci), des passages multiples, des nouveaux items comme la plume qui dotera Mario d’une cape pour s’élever dans les airs.

Mais c’est surtout l’arrivée du magnifique Yoshi, monture gobant les ennemis et fruits se trouvant sur son passage. Il bénéficie lui aussi de pouvoirs mais il lui faut avaler des tortues pour cela. Visiter les niveaux avec cette bestiole permet d’accéder à des passages secrets particuliers et aussi de modifier la musique du jeu. Seul point décevant, il n’aime pas les forteresses et restera toujours à l’entrée que vous fassiez le boulot seul.
Et enfin, les interrupteurs colorés m’ont marquée avec leur activation définitive qui pouvaient changer assez radicalement des niveaux bloquant certains passages et en ouvrant d’autres.

La portable de Nintendo qui commençait à s’impatienter voit arriver en 1992 Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins. Point de princesse mais un jumeau maléfique nommé Wario. Le jeu reprend les principes de Super Mario World (carte, design du plombier et des ennemis) avec de nouveaux items comme les oreilles de Lapin.

Contrairement aux premières années, Mario se fait plus rare et c’est sur une nouvelle machine qu’il reviendra dans  Super Mario 64 en 1996 avec une révolution : la 3D et une caméra mobile ! Plus de carte mais une zone à explorer pour trouver les passages vers les différents mondes. Ces derniers ne sont accessibles avec un nombre d’étoiles minimum.
Mario voit ses mouvements s’étoffer, il rebondit sur les murs, tournoie, fait des supers sauts, … Même sans item, il est possible de faire beaucoup de choses. Cela ne l’empêche pas d’avoir de nouveaux pouvoirs devant invisible, lourd comme du métal ou s’envolant dans les airs.
Bien entendu, c’est aussi l’arrivée de la nouvelle dimension qui apporte beaucoup. Des niveaux moins linéaires où l’exploration est de mise pour pouvoir découvrir tous les secrets.

Qui dit nouvelle console dit nouvelle apparition du plombier ! C’est en 2002 sur Gamecube et dans Super Mario Sunshine qu’il réapparait. Les bases de la version 64 sont là (monde assez ouvert, 3D, …) et c’est surtout l’environnement et l’arrivée du J.E.T. qui indiquent les évolutions. Plus de château mais des décors tropicaux, un soleil de plomb (gare à l’insolation Mario !). Et surtout une nouvelle façon de jouer en aspergeant tout ce qui passe avec de l’eau, nageant à toute vitesse et restant quelques instants en suspension, le J.E.T. est multi-fonctions !

En 2006, c’est avec un virage à 180° que New Super Mario Bros. débarque sur DS en 2D. Retour au basique en gardant tout de même les triple-saut et autre rebonds que Mario a appris ces dernières années. Plus proche aussi des deux premiers que de Super Mario Bros 3 et World, son plus grand défaut est sa facilité. Heureusement pour lui, le côté nostalgie marche parfaitement et collecter toutes les pièces étoiles permettent d’augmenter le challenge. Côté pouvoir, le plombier peut devenir géant durant quelques secondes ou minuscule (mais aussi plus vulnérable).

Fin 2006, la sortie de la wii et déjà apparaissent quelques images Super Mario Galaxy qui arrivera réellement en 2007. Retour à la 3D et aux fondamentaux définis mais ajout de nouveaux pouvoirs (fantôme, abeille, …) et surtout gestion de la gravité. Par contre pas de gestion intensive du détecteur de mouvement, pour une attaque il suffit de secouer la wiimote et Mario fonce en tournoyant.
Les niveaux sont eux représentés par des planètes, certaines offrent pratiquement une vue 2D, d’autres ont un côté plus exploration. Mais c’est aussi la gravité qui les différencient, il est possible de se faire attraper la planète d’à côté, se retrouver la tête en bas. Là encore, son principal défaut est qu’il n’est pas très difficile à l’exception de quelques trop rares niveaux.

New Super Mario Bros. Wii fait la part belle au multi en 2009. Plus difficile que la version DS, j’ai plus retrouvé la nostalgie des épisodes 2D passés avec le mode solo. Bien entendu de nouveaux pouvoirs sont là : Hélice, Fleur de Glace, Pingouin) et c’est aussi le retour des interrupteurs qui peuvent être inversés cette fois-ci pour refaire disparaître les blocs.

Comme vous avez pu le lire, que de changements depuis le départ ! Même si le type de jeu est le même, il est difficile de comparer le premier et le dernier épisode sorti. J’espère ne pas avoir écrit trop de bêtises et rendez-vous donc le 11 juin pour le retour de Yoshi !

Sources :
Art of Gaming 101
L’histoire du jeu vidéo
Wikipedia

Tags: , , , , , ,



6 Reponses to Mario : de la NES à la Wii

  1. Pingback: Les tweets qui mentionnent Mario : de la NES à la Wii | Kerskam -- Topsy.com

Back to Top ↑
  • Suivez-moi

    • Twitter
    • Instagram
    • Facebook